Fondation Jacques Toledano - FERMÉE

sous l’égide de la Fondation de Luxembourg

L'objectif de la Fondation, maintenant fermée, était de soutenir des projets oeuvrant pour la paix et pour l'éducation ainsi que de financer la recherche scientifique.

 

La Fondation Jacques Toledano a été créée en mémoire du père des fondateurs décédé en 2017 et pour continuer, à l’international, l’œuvre de la fondation éponyme créée au Maroc en 2009.

 

Figure emblématique de la communauté juive marocaine, Jacques Toledano était un self-made man des années d’après-guerre,  industriel, notamment dans le textile et le cuir, et considéré comme le père de l’industrialisation textile au Maroc. Il avait, alors, participé à toutes les négociations entre le Maroc et l’Union européenne.

 

Membre du Comité des Experts Economiques du Roi du Maroc, il a initié diverses études économiques et financières qui ont mené à la prise de décisions importantes dans les domaines de l’énergie, l’industrie et les échanges commerciaux.

 

En 1995, il figurait parmi les quatre membres fondateurs de la Fondation du Patrimoine Culturel Judéo Marocain, reconnue d’utilité publique, et du Musée Juif de Casablanca, seul musée du genre dans un pays musulman. Il aura, tout au long de sa vie, œuvré pour la préservation et la valorisation de l’héritage judéo-marocain, cet « affluent hébraïque » consacré par le Roi du Maroc dans le préambule de la Constitution de 2011.

 

Epris de justice sociale et d’une générosité exceptionnelle, Jacques Toledano a créé en 2009 la fondation familiale qui porte son nom, très active au Maroc pays auquel il était très attaché, pour lutter contre les inégalités sociales et donner leur chance aux enfants de familles modestes en facilitant leur accès à l’éducation.

 

Jacques Toledano était un grand donateur, mécène très discret de nombreuses œuvres de bienfaisance dans le domaine de la santé et de l’éducation.

 

Fervent défenseur de la paix, il avait participé à toutes les étapes du processus ayant conduit à la signature des Accords d’Oslo en 1993 et siégeait parmi les 50 membres du Centre Shimon Pérès pour la Paix.

             

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