Le projet pluriannuel Villa on Paper reprend l'idée de la gravure comme un média qui permet de démocratiser l’accès à la culture et aux arts. La gravure, existant en exemplaires multiples, occupe souvent dans les musées et les expositions une place secondaire par rapport à la peinture ou le dessin qui produisent des œuvres uniques. Les expositions dans le cadre du projet Villa on Paper prennent le contrepied du jugement commun en mettant en valeur un fonds d’estampes. L’objectif est d’explorer le potentiel de médiation artistique et culturelle d’un cabinet des estampes dans un musée d’art au 21e siècle.

Les animaux dans la gravure - 14 juillet au 14 janvier 2024 à la Villa Vauban, au Luxembourg

Le premier accrochage temporaire d’une soixantaine de feuilles se penche sur la représentation des animaux dans l’art graphique du 17e jusqu’au 19e siècle:

"Motivés par un intérêt scientifique pour le monde animal, les artistes néerlandais de l’« Âge d’Or » se sont efforcés de représenter les animaux le plus fidèlement possible. En témoignent dans l’exposition de nombreuses feuilles par entre autres Paulus Potter (1625–1654), Nicolaes Visscher I (1618–1679), Karel Dujardin (1622–1678) ou Adriaen van de Velde (1636–1672) qui montrent principalement les animaux domestiques : bovins, chevaux, chèvres et moutons. Des œuvres de Pieter Gerardus van Os (1776–1839) illustrent à quel point la manière du 17e siècle de représenter les animaux a influencé les graveurs postérieurs." - source Villa Vauban

Adam von Bartsch (1757-1821) d’après Johan Heinrich Roos (1631-1685).

Vache debout dans un paysage, 1805. Gravure (eau forte). Villa Vauban - Musée d’Art de la Ville de Luxembourg