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Actualités
Afin de faciliter une approche collaborative de la philanthropie, la Fondation de Luxembourg organise régulièrement des tables rondes « thématiques » avec les fondateurs des fondations sous son égide. La semaine dernière, la Fondation de Luxembourg a organisé une telle table ronde avec les fondateurs de fondations actives dans le domaine de l'entrepreneuriat social et du soutien philanthropique dans les pays en développement.
15 représentants de fondations de toute l'Europe (Royaume-Uni, France, Italie, Luxembourg) se sont réunis à Luxembourg pendant une demi-journée pour partager leurs expériences et explorer différentes approches à la philanthropie. L'objectif était d'encourager une approche plus entrepreneuriale et collaborative du développement dans les pays émergents. À cette fin, la réunion a débuté par la projection d'un extrait du film « Who Cares » expliquant le concept d'entrepreneuriat social. Ensuite, Hugo Mahieu, de la Fondation Mangrove, a expliqué comment sa fondation parvenait à des changements positifs dans le domaine du développement environnemental et de l'autonomisation des femmes dans les pays émergents en promouvant l'esprit d'entreprise. Un échange très interactif s'en est suivi entre les participants sur des thèmes tels que la manière dont la philanthropie peut contribuer à l'innovation et l'importance d'une transition progressive vers l'esprit d'entreprise social comme moyen de réduire la dépendance à l'égard de l'aide.
L'une des conclusions de la discussion entre les philanthropes : en travaillant activement dans les pays émergents, il est essentiel de s'assurer du soutien des autorités locales et de travailler par l'intermédiaire d'une association partenaire locale qui possède les connaissances spécifiques du lieu. Une autre conclusion a été l'importance de préparer une stratégie pour la sortie de la partie soutenue, dès le début de l'engagement, afin d'éviter la dépendance à long terme et la stagnation du projet. Enfin, en ce qui concerne le choix du type de partenaires locaux, il a été convenu que les petites fondations peuvent avoir un impact plus important en collaborant avec des ONG plus petites. Il a toutefois été considéré qu'il était logique pour les grandes fondations de travailler avec de grandes ONG dotées d'une expérience et d'une crédibilité solides, en raison de l'ampleur des projets, du montant élevé des fonds impliqués et du fait que les projets de grande envergure ont tendance à faire l'objet d'une grande publicité. Tous ces éléments soulignent l’importance d'un partenaire local capable de répondre à ces aspects.
L'événement, qui s'est tenu au tout nouveau club luxembourgeois, House 17, dans la ville de Luxembourg, a été suivi d'un walking lunch au cours duquel les discussions entre les fondateurs se sont poursuivies de manière moins formelle.
Photo Contest 2014, SOS Sahel © Agnès Sabattini