Activités éditoriales

Fondation La Marck

Soutien des activités éditoriales.

 

De 2019 à 2023

 

La fondation a souhaité compléter son éventail d’interventions en faveur de l’histoire de l’art par des activités éditoriales. A partir de 2019, elle a soutenu pour une période de cinq ans la prestigieuse revue Versalia, qui publie chaque année des études de haut niveau sur le château de Versailles. Cette revue avait un déficit structurel laissé à la charge des Amis de Versailles qui l’ont fondée en 1998 à l’initiative de leur président, Olivier de Rohan.

 

Parmi ses principaux contributeurs, on peut citer Christian Baulez, Annick Heitzmann, Frédéric Didier, Jacques Moulin, Jean-Claude Le Guillou, Yves Carlier, Alexandre Maral, Marie-Laure de Rochebrune, Stéphane Castelluccio, Julien Lacaze, Jean-Jacques Gautier, Béatrix Saule, Jean-Christian Petitfils, Jérémie Benoît, Laurent Condamy, Élisabeth Maisonnier et Renaud Serrette.

 

La forte identité de la revue est aussi due à son graphisme et à sa mise en page, que l’on doit depuis des années à Françoise Bayle. Il y a un numéro par an, qui commence toujours par une revue des acquisitions de l’année précédente ; celle-ci fournit un panorama complet et riche de documentation sur l’activité de la conservation. Ensuite viennent les articles de fond, normalement tous consacrés à Versailles ou en lien étroit avec.

 

 

L'ensemble des articles publiés dans les numéros de 1998 (n°1) à 2017 (n°20) de Versalia sont accessibles gratuitement sur la plateforme Persée.

 

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A l’automne 2023, la fondation a soutenu comme elle s’y était engagée le catalogue de l’exposition du trésor de Notre-Dame au Louvre. Cette exposition a révélé sous un jour nouveau un trésor que l’on avait l’habitude de voir dans la sacristie de la cathédrale. Certes, il ne reste pratiquement rien du trésor accumulé sous l’Ancien Régime, dont les reliquaires ont été envoyés à la fonte, mais l’effort de reconstitution de ce trésor commencé dès l’Empire et amplifié par la suite a donné des résultats spectaculaires. C’est là que l’on mesure le talent des artisans du XIXe siècle, dignes continuateurs de leurs aînés. Présenté dans quelques pièces, cet ensemble éblouissant était parfaitement mis en valeur, et la riche documentation du catalogue donnait toutes les explications nécessaires. La présentation du trésor proprement dit était complétée par des documents ou tableaux provenant de divers musées, dont Carnavalet, la BnF, les Archives nationales et Cluny.

 

Chrémier en forme de colombe, par Jean-Alexandre Chertier.

Argent doré et émail champlevé, 1866.

             

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